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Aqueux coucou
06:49
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Enfer liquide
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Je sais pas
03:13
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-Je sais pas-
Seconde, minute, heure, mois, an, vie.
Blasphémant le dieu du temps, je massacre et détruit
la tocante pour remplir le vide à coup d’riff, à coup d’break,
à coup d’gueulante, à coup d’kébab dans la nuit.
Un mois, déjà des milliards de trucs qui sont passés.
Passent et passeront les merdes, quand bien même je craque jamais.
La colère, la seule chose qui m’anime.
j’ai venu, j’ai vu, j’ai perdu tout comme dans un mauvais film.
J’nique ma semaine dans la musique.
J’nique le week-end et traine dans les bars et les salle de répète pour garder la trique.
Est-ce qu’un jour ça paiera ? Je sais pas.
Est-ce que tu resteras ? Je sais pas. Je sais pas.
Seconde, minute, heure, mois, an, vie.
Jamais dans le désir et toujours avec dépit,
je gravis des montages d’or et glisse quand l’ironie du sort
révèle la merde sous l’ornement,
le fruit de mes entrailles en chute libre derrière le déguisement.
Face au famélique moi, dis-moi, est-ce que tu resteras ?
Je sais pas.
Perdu face au sombre,
quitte à tuer le temps,
restons juste ensemble.
L’avantage du nombre
se trouve dans le temps
passé juste ensemble.
C’est juste une chanson d’merde pour tuer le temps.
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6. |
Titanique le monde
04:48
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-Titanique le monde-
Magnéto serge. Une époque saga plantée bien avant le mytho serge.
Tout est déjà à l’envers, les casquettes et les manches courtes
sur les manches longues, des trucs pas catholiques qui polluent ton tube cathodique.
On évolue.
On mate des animés gores et les poils de Ségo se hérissent.
Les oreilles pleines de neo nous font pousser les tifs.
Des cassettes de cul planquées sous l’lit, pris la main dans l’slip.
On sait déjà qu’on nous prend pour des pigeons.
Ça materne à l’école, loft story dans la télévision.
Grandir, c’est la lose, c’est vieillir, c’est caner.
Alors craque pas comme Jack ou on va tous se faire titaniquer !
Serre les dents.
Pendant que sévit le mal dans ton bus scolaire.
Vers les gens,
pas à pas tu iras, feras tout pour leur plaire.
Serre les dents.
Les mauvais instants resteront dans un kodak.
Baise les gens.
Et titanique le monde et ses enfants comme Jack !
Le temps nous fabrique comme des legos
qu’il emboite, empile sans harmonie
L’âge d’or dort pendant que l’âge du coulage de bronze laisse place à l’âge du rien à faire.
L’introversion ne paie qu’une fois convertie en sagesse
mais j’te parle d’une époque avant la fumète et l’ivresse.
On voulait tous être Spike, serrer des meufs comme Fay
Mais on f’sait juste de la figu dans une mauvaise série AB.
J’ai vu mourir Aeris bien après Alys.
L’émotion reste intacte comme un mp3 d’And Justice
For All.
Plus rien n’est drôle, plus rien ne frôle le cool
depuis qu’l’innocence est parti à vie pour acheter des clopes.
Serre les dents.
Les mauvais instants resteront dans un kodak.
Baise les gens.
Et titanique le monde et ses enfants comme Jack !
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7. |
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J'suis dans un état proche de l’Iowa
J'ai le moral à zéra
J'suis dans un état proche de l’Iowa
J'approche peu à peu du Nevada
J'ai envie de m'évader
D'passer les frontières et de m'extrader
J'suis dans un état proche de l’Iowa
J'ai le moral à zéra
J'suis dans un état proche de l’Iowa
Je me suis perdue dans le Colorada
On m'a laissée en rada
J'imaginais trouver l'Eldorada
Je marche forcée dans le Massachusetts
A côté de mes chaussettes
Et dans quel état serai-je en Utah
Je n'en ferai pas état
J'ai un p'tit scarabée d'or dans la tête
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8. |
The Betadine Trilogy
06:51
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-The Betadine Trilogy-
Derrière les instruments, les capsules aimantées,
le référencement, les internés dérivés,
je ne suis plus vraiment là.
Derrière les vêtements soigneusement empilées,
le bec souriant, la chevelure peignée.
Derrière l’alcool et la betadine,
je ne suis plus vraiment là.
Dans le tourbillon et tout au coeur.
Dans les incisions et les humeurs,
je ne suis plus vraiment là.
La fatigue incessante, les torrents de sang.
Et toutes les deux, absentes, la boussole et le vent.
Le plus proche, le plus cher te sera ôté.
Il faut que tu résistes pour moi.
Il faut que tu existes pour toi.
Nos murs sont des portes.
Nos gouffres sont des voies.
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9. |
Développement personnel
02:14
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-Développement personnel-
Quelle est la différence entre un changement réussi et un changement qui rate ?
Quelle est la différence entre gagner sa vie et réussir sa life ?
Développement personnel !
Pour être au mieux, un bon conseil.
C’est dans la longueur que se taillent les veines.
Pour être heureux, j’ai deux manuels.
J’ai mon annuaire et mon Death Note.
Prépare-toi physiquement et aussi mentalement
pour influencer mon putain d’environnement.
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10. |
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"pa pala pala"
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11. |
La lo-fi selon lo-fippe
02:39
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-La lo-fi selon lo-fippe-
Fin de course.
Plein les bourses.
La semaine s’est pris les pieds dans le tapis du vendredi.
Le week-end me laisse une paire de cocards. Deux cocards.
Arrêtez de foutre vos bâtons dans mes rayons de soleil.
Je voudrais vivre sous couverture du coucher au réveil.
J’ai du coton à la place des empruntes digitales.
Je lis, j’entends, je fais répéter, je retiens que dalle.
Je file au zoo, file au zoo me faire encager.
Je voudrais vivre sous couverture du réveil au coucher.
Des moments copiés collés.
Sentiments photocopiés.
Tout est terne. Tout le temps, la même chose.
Tout est téléphoné, fucké, morose.
Arrêtez de foutre vos bâtons dans mes rayons de soleil.
Je voudrais vivre sous couverture du coucher au réveil.
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12. |
Trente-cinquième cycle
02:16
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-Trente-cinquième cycle-
Trente-cinquième cycle. Le voyage intérieur
brisé, stoppé net par la peur du vide.
Regarder en son fort intérieur.
Contempler le désordre.
Trente-cinquième cycle. Le voyage extérieur
brisé, stoppé net par la peur du vide.
Regarder en dehors l’extérieur.
Contempler le désordre.
Trente-cinq mille poêles à frire les passions sur le feu
et pas d’quoi payer l’gaz, les poches pleines de trop peu.
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13. |
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Orage, silence.
Nuage grisé comme une tempe.
Bourrasque, fragrance
d’un âge passé.
Au delà de la défonce,
du remplissage à outrance,
la réponse.
Un astre donneur de sens.
Le soleil qui nous guide.
La chaleur qui t’enivre.
Le soleil qui nous guide.
Orage, silence.
Tirage prisant la méfiance.
Si ce nombre porte le bonheur,
si ce nombre porte la chance.
Si d’aventure venait notre heure,
serait-elle seulement suffisante ?
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14. |
The Noise
01:43
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Bwargh
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15. |
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16. |
Dernière bataille
03:47
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Les couleurs scintillantes et chancelantes
de vos victoires, de vos amours.
Une accolade, une embrassade
mais mon ciel est toujours maussade.
Dans la marée humaine,
j'en ai marre. En plus, j'ai même pas mal en vrai au coeur, à l'âme.
Mon ciel maussade en acrylique ne vous donnera jamais la trique.
C'est pas faute d'essayer. Des châteaux de sables que j'peuple
avec mes espoirs insolites, et d'la musique, et d'la musique.
Une biograph' en papier mâché.
Lisez-la pour mes funérailles.
Y en a que ça fera surement marrer.
Je livre ma dernière bataille
pour avoir ma dose d'optimisme.
Voir la vierge tout au bout du prisme.
Et si je perd le goût du pain, te fais pas de bile.
Reste tranquille.
Reste tranquille.
Mais y a cette fille au pull noir.
Les milles et une nuits s'éveillent
face à l'insolence de son regard.
Même les lanternes du paradis paraissent bien fades
face à son art.
Son art de vivre, son art d'aimer.
Son art d'aimer.
Dans la folie humaine,
J'en ai eu ma claque, et j'ai claqué la porte au nez
de mes congénères. En vrai j'ai mal et je regrette.
Et je tombe nez à nez avec une part de moi qu'j'n'ai pas choisi.
Cette part est moite et noire mais me met en émoi.
J'veux à tout prix croquer la vie à pleine dent.
Peut-être même lui faire des excuses
ou les garder pour celle que j'aime.
Oh oui ma muse, oh oui ma muse.
Y a-t-il un sens à cette défiance ?
Y a-t-il vraiment des opprimés et des rois
aux fouilles pleines d'argent qui peuplent
ces ruines ensablées ?
Sommes-nous des coquillages, vestiges
de ces ruines ensablées ?
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Tritriren
Vidésastre, guitarisque, productueur.
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