1. |
La Peur Du Vide
01:41
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-La Peur Du Vide-
Bienvenu dans mon nouvel album
Je suis pas venu pour faire de l’argent
Plutôt du hors norme
Prend ma main
Sautons à pieds joints
Pour vaincre la peur de vivre
Vaincre la peur du vide
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2. |
Nere Poel
04:23
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-Nere Poel-
Ho Ho Ho…
La vie est si triste.
Retour en septembre, en novembre.
Retour quand tout c'qui mourrait devait toujours terminer en « embre ».
Tout finit en cendre, tu finis en cendre, décède en décembre.
Papa noël,
Nique bien ta mère noël.
Quand tu descendras du ciel,
Surveille un peu tes arrières.
Faudrait pas qu'tu partes,
Pas qu'tu partes les pieds d'vant
En ramenant les merdes de la fnac quand moi j'voulais les gens d’avant.
Fini les caprices, connard, car au premier décan,
Toi et tes lutins vous finirez tous dans des camps.
Merde. Ok je vais peut-être un peu loin.
Bonne année bâtard, RDV pour l’an prochain.
J’crois qu'j'ai tué l'politiquement correct.
A moins qu'ce soit le sens de la fête.
J’ai les boules, les guirglandes,
Le moral dans mes chaussettes rouges sanguinolentes.
A moins qu’ce soit ça l’sens de la fête.
Ho Ho Ho…
Petit garçon, tes oeillères sont lourdes.
Tu fais des pâtés dans un désert sans gourde.
Tes yeux et ta face se voilent
Alors que s'écroulent un à un tous tes châteaux de sable.
T'étais mignon à l'époque
A t’tirer sur la tige jusqu'à avoir des cloques.
Tétant tes clopes, tes bières
Jusqu’à tes trente piges.
T'as eu le temps de vivre
Et c’est pas encore l’Olympe
Mais t'es plus qu'à quelques pintes
De te transformer en saint.
Très bien.
Belle diversion.
Père Noël, te fous pas d’moi.
Jouer la nostalgie ne marche pas à chaque fois.
Moi tout c’que j’voulais, c’était mon grand père en cadeau.
Pas une hotte pleine de médocs, une joie en toc, une fois en trop.
Père noël,
Tu secoues la tête d’est en ouest.
Ta tronche de boussole me soule
Et ton engrais d’aigreur empeste.
Je l’confesse, mec, tu n’es pas vraiment Jésus.
Désolé d’être dans l’erreur,
Mais tes pouvoirs ne m’ont pas convaincus
Crève !
Ne pourrais-tu pas te taire ?
J’ai du mal à encaisser les décès et tes commentaires.
Pendant que tu ris à ma barbe en encaissant mon dernier chèque.
Pendant qu’en bas ça pue, ça barde et qu’on cumule tous ces échecs.
Père Noël, j’aime bien quand tu fronces les sourcils.
Quand la mort frappera à ta porte J’aurai bien aiguisé sa faucille.
Tout au fond d’un trou enchainé dans un coffre en chêne,
On jouera tous des poignées une dernière fois pour te pelleter à la benne.
T’inquiète pas, comme moi, tu trouveras la paix intérieure
Quand j’aurai glissé une rose et du terreau dans ton postérieur.
On pourra cracher, pisser sur tes fleurs pour mieux les faire pousser.
Comme un hommage déguisé à tous nos rêves et nos coeurs brisés.
Père Noël, tu vois rouge,
Ta condescendance descend bien d’un con et puis quand sa bouge
Dans les chaumières ton slibar tourne au marron.
Les sales gosses deviendront les sales cons d’une
Prophétierconcision circonspecte aux pectoraux gros comme des fions.
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3. |
La Fille Du Masin
02:27
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-La Fille Du Masin-
La meuf dans les rayons du masin m'émoustille.
Faut croire qu'les mères de deux enfants finissent par être mon type de fille.
Un mètre cinquante cinq, le look simple, l'embonpoint mignon.
Elle a bien l'âge d'avoir mon âge et je bug et j'lag comme un con.
Son visage a un air d’Hitomi Kanzaki et de Tegan Quin.
Le mien celui d'un doctorant en lendemain de cuite.
Je fais une fixette sur ses ch'veux au rayon bouquin.
J’la mate flâner comme un camé au regard bovin.
Sa toux est un atout.
Sa voix cassée me charme de fou. J'ai honte.
Ses mômes ont l'air gogol.
Comme si leur père était leur oncle.
En fin stratège, j'opère à la père castor.
J'me raconte des histoires quitte à m'casser les dents à l'abord.
j'imagine l'avenir un futur à deux.
A deux cent à l'heure ça brille dans mes yeux comme si j'avais pris des trucs ou un uppercut d'un mafieux turc.
J’vois des titis, des galaxies, des inepties, des formes qui mettent le réel en sursis.
Stop.
Passage à la caisse.
La portière se ferme et coupe la foire en deux à l'emporte pièce.
J'émerge comme si j'avais dormi jusqu'au lendemain.
La voiture file à toute allure, on est déjà bien loin du masin.
Parfois J'ai la classe d'un accident de bagnole.
J’finirai à la casse en f’sant un barrel roll
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4. |
Pantophobie
02:00
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-Pantophobie-
aah aah
aah aah
Mec tu cris pour quoi ? Pourquoi qu’tu cris ?
Je fais que hurler, je suis pas vraiment content.
Des fois la vie c’est trop dur, des fois la vie c’est trop chiant.
Je sors pas d’chez moi, le carrelage c’est des fourchettes.
Les boutons d’porte des oursins, les gens sont tous malhonnêtes.
Toute la nuit dans un rectangle, ça doit pas tourner bien rond
Quand les idées noire rongent ta cervelle et ton plafond.
Qu’est-ce qui s’passe quand les lumières s’éteignent ?
Quand les p’tites bêtes rodent, que les esprits s’réveillent.
Arrête de crier, toi arrête de crier.
C’est toi qu’à commencer, toi arrête de crier.
Tu parles tout seul, non, parles tout seul, non.
Fais les backs, non, parles tout seul, oh ?
Tu voudrais rire,
tu voudrais pleurer.
Que ta vie soit une commedia dell’arte.
Tu passes trop de temps à t’mettre des batons dans les roues.
Les batons c’est la flemme, la bière, la musique, d’être trop mou, d’être fou,
D’être un pierre richard, d’être un gros tricheur,
Ton humeur mauvaise, d’être mauvais joueur. D’avoir toujours peur.
La pantophobie, la procrastination, le manque d’attention, le manque d’affection
que tu donnes, le cynisme au détriment de l’altruisme.
Que des trucs en ion ou en isme.
Tu répètes c’que j’dis arrête de répéter c’que j’dis.
Arrête de répéter quand j’dis arrête de répéter c’que j’dis.
Merde, on fait tout à l’unisson.
On s’est bouclé dans la loop, On s’est loupé dans la boucle.
adiboucle adiboucle adiboucle adiboucle…
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5. |
La Catapulte
03:13
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-La Catapulte-
J’me ballade dans la rue dans mon arme mobile.
Je mitraille des obus de son, des chansons sur les civils.
J’me ballade dans la rue dans mon arme à roulettes.
J'ai besoin de stabilité
Sinon J'envoie tout le monde paître.
En moi ya beaucoup d'colère,
Presque autant que 12 hommes.
J'voudrai revenir en arrière
Et devenir un homme.
Etre indépendant, être un adulte.
Retirer les roulettes de ma catapulte.
C’est là que j’dois chanter un refrain tout moisi.
J’veux être connu pour rien, j’ai pas d’estime.
J’ai catapulté tout ce qui restait de moi.
J’ai plus une rime à chanter. Allez tous vous faire mettre, bande d’encu***
Je n’en fais qu'à ma tête.
Qu'à ma tête de linotte.
À mes risques et puérils,
il faut qu’ça sorte.
On a tout l’temps la poisse
On tombe sur des os sans cesse.
On se viande à chaque fois.
Faut vraiment qu'on arrête.
Tu vois midi à ta porte tous les matins.
Tu remets tout le temps les choses au lendemain.
Allez !
CEST LA CHAN FRAIN
ZI pour JAI STIME
JAI CA QUI MOI
JAI RIME allez !
C’est là que j’dois chanter un refrain tout moisi.
J’veux être connu pour rien, j’ai pas d’estime.
J’ai catapulté tout ce qui restait de moi.
J’ai plus une rime à chanter. Allez tous vous faire mettre, bande d’enculés !
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6. |
La guerre intérieure
14:51
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-La guerre intérieure-
Le temps file. Les arbres filent.
Les araignées font des fils et fabriquent des étoiles.
Filant à toute allure dans un train,
Je n’sais plus dans quel pays sage, quelle planète pas nette j’ère.
TGV t’es givré, lâche-moi, c’est juste pour la rime.
Quand j’dis qu’on est tous fringués comme des sacs à patate dans un train à vapeur.
tu cris au crime.
Mon pull a la laine fraiche, comme en atteste le thermomètre.
Tu crois qu’on verra des abominables vaches des neiges paitre ?
On glisse sur les rails au rythme de mes railleries.
Les voyages ont tendance à rendre hargneuse mon ironie.
Pourtant, j’suis calme. Détendu.
J’ai envi d’griffonner des pages quand s’accélère le paysage.
La loco tend à faire de moi un enfant sage.
L’amortisseur de tristesse crisse.
Plus de pleurs que de mal.
La mélancolie n'a pas d'âge physique ou mental.
Je porte un anorak tout le temps.
De tout temps en attendant
La saison des pluies.
La saison des plis sur le visage.
Pour la trentième fois, j’ai la chrysalide en crise.
Cherche dans le miroir pilosité grise.
C’est une guerre intérieure.
Peu de gloires ancestrales
Face aux prédateurs.
Poison pixel que j'avale.
Ancré en moi, ce que j’étais chavire.
Bateau fantôme éventré sur l'autel du plaisir.
Au milieu d'une sieste, dressée de pénombre,
C’est ma cathédrale qui s’érode et s’effondre.
Si dehors brume brime l’inspi,
Ration d’sale temps cette année
Stoppera pas l’blond d’raison garder.
Si seul au monde, j’me sens parfois. J’fais mon Tom Hanks.
En vrai, mon arbre à Wilson en forme de corne d’abondance
Me donne des potes qui dépotent beaucoup trop.
J’leur dit jamais, tout le temps j’y pense.
J’les aime. Parfois beaucoup trop de loin.
Parfois je doute d’eux quand j’imagine qu’ils doutent de moi.
Tris tes factions mais sois pas radin sur l’affection.
A la fin, les faux te faucheront et les vrais te pardonneront.
Ou pas
Ils te rappelleront.
C’est quand que le téléphone sonne.
T’as entendu le téléphone ? Ou c’est moi ?
C’est quand que le téléphone sonne ?
T’as entendu le téléphone ? Ou c’est moi ?
Ya quelque chose qui cloche !
J’ai entendu un bruit. C’était moi qui parlait.
Ca fait un moment que t’es parti
Et ton message continue de me hanter.
"Je t'aime trop et tant que ça me fait déborder.
J'en engloutis les digues séparant haine et aime.
C'est assez dur, semble-t-il d'apprécier la nature humaine. »
Et tu clames sur tous les toits que tu as perdu ton coeur.
Que tu as perdu ton toi au milieu d'une nuit sans corps.
Je sais ce que tu en as fais
car c'est moi qui en ai fais quelque chose.
Je sais ce que tu en as fais.
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7. |
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8. |
Terlude (bonus demo)
01:45
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9. |
Tritriren
Vidésastre, guitarisque, productueur.
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